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Je fermai les dictionnaires pour me rendre sur le site du restaurant L’Armor afin de vérifier si ma réservation avait bien été enregistrée. En semaine et à ce moment de l’année, la probabilité que le restaurant fût complet était très faible, sinon nulle, mais à quoi bon courir un risque que l’on peut éviter ? ErrerLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (10) »

Quand l’odeur du varech eut bien rempli la chambre, je fermai la fenêtre en adressant un discret signe de main à l’île, puis revins vers l’ordinateur qui avait replié ses rames et affichait obligeamment sa page d’accueil bleutée. J’inscrivis le mot de passe de l’hôtel, cliquai d’un index démiurgique et la connexion à Internet fut.Lire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (9) »

Je quittai le fauteuil pour passer à l’étape informatique de mon installation et j’ouvris le guide hôtelier pour chercher le mot de passe de connexion. Dans l’historique des prestations hôtelières, il y avait eu l’eau courante, puis l’eau chaude, puis la salle de bains privée, puis la télévision avec, un peu plus tard et pourLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (8) »

« Semblant s’inspirer du processus de « civilisation des mœurs » décrit par le sociologue allemand Norbert Elias (1897-1990), le président de la République utilise un terme en entretenant un flou qui ouvre la porte à de multiples interprétations. (…) Le spectre des phénomènes qu’Emmanuel Macron cherche à décrire par ce terme est large et installe une formeLire la suite « « Décivilisation » ? »

Je tournai et retournai la carte dans la dernière configuration possible. Le témoin lumineux devint vert, signe que la porte était déverrouillée. J’allais peser sur la poignée, quand je réalisai qu’accomplir ce geste banal n’avait rien d’anodin. Je m’étais heurté à une porte fermée que je ne pouvais pas ouvrir sans l’accord d’un morceau deLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (7) »

Ma chambre se trouvait au milieu du couloir.  203 était facile à mémoriser grâce à l’automobile construite au milieu du 20ème siècle dans l’usine Peugeot et dont personne n’a jamais su ce que désigne le nombre qui lui fut attribué. Deux sans trois n’ouvrait aucune piste, pas plus que quatre sans trois ou cinq sansLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (6)  « 

Si la concordance de ces dates ne résultait pas d’une décision – je ne l’avais pas programmée – je savais aussi qu’une coïncidence n’est jamais le produit de ce que l’on nomme hasard. Ce mot arabe désignant la fleur qui décore la face gagnante du dé dans le jeu du même nom, était une desLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (5) »

Le film de James Ivory, Les Vestiges du jour, traitait de cette confusion en y ajoutant une dimension qui dépassait la simple analyse du rapport social maître-serviteur-esclave : James Stevens, le majordome complètement introverti et coincé interprété par Anthony Hopkins, incarnait à la perfection le sadomasochisme que peut révéler le pouvoir subi et exercé. L’intrigueLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (4) »

Si je me fiais à la prétendue sagesse proverbiale, sa moitié visible ne me disait rien d’autre que ce que dit du moine son habit dont elle assure qu’il ne le fait pas – ce qui peut sembler assez pertinent quand on étudie l’histoire des monastères – comme elle assure aussi que l’argent ne faitLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (3) »

S’il en admettait le principe –  avec une moue de scepticisme, parce qu’il est quand même plus confortable d’imaginer un mouvement lisse et rectiligne –  cet être compliqué acceptait volontiers de donner un coup de main à la mise en route d’un processus contradictoire, de préférence quand il ne sollicitait pas sa tête – parLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (2) »