Un hiver en Bretagne – Roman (6)  

Ma chambre se trouvait au milieu du couloir.  203 était facile à mémoriser grâce à l’automobile construite au milieu du 20ème siècle dans l’usine Peugeot et dont personne n’a jamais su ce que désigne le nombre qui lui fut attribué. Deux sans trois n’ouvrait aucune piste, pas plus que quatre sans trois ou cinq sansLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (6)  « 

Un hiver en Bretagne – Roman (5)

Si la concordance de ces dates ne résultait pas d’une décision – je ne l’avais pas programmée – je savais aussi qu’une coïncidence n’est jamais le produit de ce que l’on nomme hasard. Ce mot arabe désignant la fleur qui décore la face gagnante du dé dans le jeu du même nom, était une desLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (5) »

Un hiver en Bretagne – Roman (4)

Le film de James Ivory, Les Vestiges du jour, traitait de cette confusion en y ajoutant une dimension qui dépassait la simple analyse du rapport social maître-serviteur-esclave : James Stevens, le majordome complètement introverti et coincé interprété par Anthony Hopkins, incarnait à la perfection le sadomasochisme que peut révéler le pouvoir subi et exercé. L’intrigueLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (4) »

Un hiver en Bretagne – Roman (3)

Si je me fiais à la prétendue sagesse proverbiale, sa moitié visible ne me disait rien d’autre que ce que dit du moine son habit dont elle assure qu’il ne le fait pas – ce qui peut sembler assez pertinent quand on étudie l’histoire des monastères – comme elle assure aussi que l’argent ne faitLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (3) »

Un hiver en Bretagne – Roman (2)

S’il en admettait le principe –  avec une moue de scepticisme, parce qu’il est quand même plus confortable d’imaginer un mouvement lisse et rectiligne –  cet être compliqué acceptait volontiers de donner un coup de main à la mise en route d’un processus contradictoire, de préférence quand il ne sollicitait pas sa tête – parLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (2) »

Un hiver en Bretagne – Roman (1)

Un roman donc. J’en publie les premières pages sans la moindre idée de la suite, ce qui n’est pas nouveau. Il me semble maintenant assez engagé pour qu’il aille à un terme – j’ignore lequel – et qu’il puisse accrocher ceux (un pluriel grammatical qui inclut celles – j’ai beaucoup de mal avec « celleszéceux ») qu’intéresseLire la suite « Un hiver en Bretagne – Roman (1) »

Ronsard – Baudelaire (4 – fin)

Le discours des 3 dernières strophes conclut le poème dont je disais en introduction (cf. article 1) qu’il était, comme celui de Ronsard, à la fois inadéquat et pervers. Les deux premières strophes, dans une construction de contraste inversée, assimilent la jeune femme à la charogne : – Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,Lire la suite « Ronsard – Baudelaire (4 – fin) »

Ronsard – Baudelaire (3)

1- Strophes 3 à 9 Elles poursuivent le récit qui prend une dimension épique et annonce le contenu du discours (strophes 10 à 12).  – strophes 3 et 4 . Le soleil rayonnait sur cette pourriture Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu’ensembleLire la suite « Ronsard – Baudelaire (3) »

Ronsard-Baudelaire (2)

Le rapport « compliqué » de Baudelaire avec les femmes (prostituées, demi-mondaines, artistes) s’explique essentiellement par la relation avec sa mère, perturbée (la relation) par son remariage avec Jacques Aupick, un officier supérieur qu’il détestait. Il est habituel de classer en « cycles » les poèmes dont elles ont été les inspiratrices selon la primauté supposée de l’érotisme (JeanneLire la suite « Ronsard-Baudelaire (2) »

Ronsard – Baudelaire (1)

Deux discours où il est question d’amour, écrits par de deux hommes, adressés à deux femmes, à la fois inadéquats et pervers. Le premier – celui de Ronsard (Quand vous serez bien vieille… – Sonnets pour Hélène –1578) – est présenté comme une tentative de convaincre une femme qui n’a pas envie d’accepter la relationLire la suite « Ronsard – Baudelaire (1) »