LA CAUSE PREMIERE (11)

Si la satisfaction est une coïncidence (sujet/acte) qui ne questionne pas – elle va jusqu’à l’euphorie (du grec euphorein = porter facilement)  –  , le questionnement – dont le pourquoi ? – est suscité par une dissociation, à la fois conséquence et cause d’une insatisfaction qui cherche une réponse d’apaisement. Les ambiguïtés du discours de NietzscheLire la suite « LA CAUSE PREMIERE (11) »

Gustave Flaubert (16)

Dans l’émission A voix nue (France Culture – 1988), – un peu plus de deux heures d’entretien avec l’historien Roger Chartier, disponible sur le net – Pierre Bourdieu explique qu’avant Flaubert, il n’y a pas d’artiste, dans le sens où il n’existe pas d’espace artistique/littéraire étranger à l’espace économique. Flaubert est donc le créateur pourLire la suite « Gustave Flaubert (16) »

Gustave Flaubert (14)

Après la fin de sa relation amoureuse (juillet 1851/mars 1855) avec Louise Colet, les principaux correspondants masculins de Flaubert – outre Guy de Maupassant qui fut son fils de substitution – furent Louis Bouilhet (qu’il considérait comme son alter ego), Ernest Feydeau (écrivain, père de Georges, l’auteur dramatique), les frères Jules et Edmond de Goncourt,Lire la suite « Gustave Flaubert (14) »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (9). Conclusion.

L’homme a pour essence spécifique d’être une unité constituée d’un corps et d’un esprit dont les actes respectifs – les mouvements physiques, chimiques, électriques / les idées, et les perceptions qu’en a l’individu –  sont sous des formes différentes l’expression de l’unité de la Nature. L’idée première est l’idée du corps, c’est-à-dire l’idée produite parLire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (9). Conclusion. »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (7)

La Définition VII introduit pour la première fois la notion de liberté : « On dit qu’une chose est libre quand elle existe par la seule nécessité de sa nature et quand c’est par soi seule qu’elle est déterminée à agir ; mais on dit nécessaire ou plutôt contrainte la chose qui est déterminée par une autre àLire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (7) »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (6)

Définition VI : «  Par Dieu, j’entends un être absolument infini, c’est-à-dire une substance constituée par une infinité d’attributs, chacun d’eux exprimant une essence éternelle et infinie » Dieu arrive donc en sixième position. La construction de la phrase confirme et résume à elle seule la démarche révolutionnaire de Spinoza. La préposition latine per (à travers =>Lire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (6) »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (4)

Définition III : « Par substance, j’entends ce qui est en soi et est conçu par soi, c’est-à-dire ce dont le concept n’exige pas le concept d’une autre chose, à partir duquel il (= ce concept) devrait être formé. » On retrouve le « je » de « j’entends » (intellego), on revient donc dans la pensée créatrice. Cette DéfinitionLire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (4) »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (2)

Une dernière précision liminaire : acceptez d’entrer dans la phrase de Spinoza  comme vous acceptez d’entrer dans la vague : quand vous vous jetez à l’eau, vous ne comprenez pas tout de ce qu’elle est ; vous avez seulement appris la manière de l’aborder et le plaisir de la rencontre ne concerne  pas seulement votre corps maisLire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (2) »

Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (1)

Dans un temps où l’humanité est confrontée à la gravité du problème climatique, aux discours et aux comportements irrationnels qu’engendre la question désormais posée des conditions de sa survie sur la planète, reste le recours à la pensée et à la raison. Quand la philosophie n’est pas un des modes d’expression des stratégies de contournementLire la suite « Introduction à la lecture de l’Ethique de Spinoza (1) »

Le parti républicain des Etats-Unis.

« Les républicains ont choisi le parti contre le pays et le clanisme contre la République. » (Editorial –  à charge – du Monde – 16.02.2021) Cette affirmation reflète plus une conception morale qu’une analyse de la nature de ce parti. D’abord, une remarque qui n’est peut-être pas inutile malgré son évidence apparente : comme son nomLire la suite « Le parti républicain des Etats-Unis. »