Glasgow et Obama 

« L’ancien président américain Barack Obama s’est exprimé, lundi, à la Conférence des parties, à l’adresse des militants mobilisés pour l’écologie. Il a rendu hommage au mouvement de protestation des jeunes pour le climat et à son égérie suédoise, Greta Thunberg, se félicitant qu’il « y [ait] plein de Greta à travers le monde ». M. Obama a également dénoncé le manque d’« ambition » des Etats pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat, les appelant à « faire plus ». Enfin, l’ancien président américain a critiqué l’absence du président chinois, Xi Jinping, et du président russe, Vladimir Poutine, représentants de « deux des pays les plus émetteurs ». (A la Une du Monde – 09.11.2021)

Quelques contributions :

« Aaaaah notre cher Obama, sauveur du monde, donneur de leçons….qui pourtant a eu deux termes de présidents des Etats-Unis dans un climats 100 fois plus sain et calme qu’aujourd’hui… qu’a t il fait ? Ou étaient les efforts a l’époque ? Il ferait mieux de compter les millions qu’il fait à chaque interventions. »

« A gerber ces politiques. On vote pour des visionnaires et on fini avec des plombiers. Même si j adore les plombiers, je vois toujours pas de politiciens assez courageux pour entraîner les autres au niveau Européen. »

« C’est sûr qu’Obama qui pour détruire la Libye a fait balancer quelques milliers de tonnes de bombes et de produits toxiques sur ce pays, a poursuivi la guerre en Irak et en Afghanistan, est le mieux placé pour parler écologie »

Ma contribution

Le hiatus apparent entre le discours d’apologie de la révolte prônée par B. Obama  et l’indigence du contenu de ses deux mandats (au regard des problèmes posés pendant ces 8 ans) explique les critiques ironiques des contributions qui supposent de l’hypocrisie. C’est oublier ou mésestimer le rôle de l’utopie dans le capitalisme que l’ancien président n’a évidemment jamais remis en cause : elle consiste à faire croire qu’il existe quelque part dans son fonctionnement un « possible » décisif encore inexploité de changement décisif. D’où le « Yes we can ! », dont l’objet du « nous pouvons » est indicible : le seul changement susceptible de correspondre aux attentes de ceux qui ont besoin de croire au slogan est d’ordre révolutionnaire, donc interdit dans le cadre d’une institution dont la fonction  est de sauvegarder le système, via l’élection présidentielle et la représentation théâtrale qui la nourrit. Reste la conscience de celui qui joue. Ce n’est pas notre affaire.

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