« Thérapies de conversion » des homosexuels

Titre de la Une du Monde (18.05.2021) ainsi précisé : « Le gouvernement ne légifère toujours pas, les associations LGBT+ s’indignent. La ministre de l’égalité, Elisabeth Moreno, a annoncé la publication d’une circulaire rappelant le droit existant pour condamner les « thérapies de conversion ». Les militants LGBT+ réclament une loi à part interdisant ces pratiques. »

Une contribution

« On parle dans cet article d’interdiction de thérapies de conversion sans expliquer ce que sont ces thérapies. Thérapie sous-entend maladie. Hors (sic) les homosexuels ne sont pas malades, ils représentent une toute petite minorité du genre humain aux comportements anormaux (en dehors de la norme), au sens ou la norme est celui du grand nombre qui est hétérosexuel.
Mais cette minorité existe et elle n’est pas malade, elle est différente. L’homosexualité existe dans la nature, comme chez les grands singes, les bonobos, dont nous nous sommes évolutivement séparés il y a plusieurs millions d’années. Mais que les homosexuels exigent le droit de procréer est une dérive de notre société, les homosexuels ne peuvent avoir des enfants, n’étant pas malades, ils ne doivent pas demander l’intervention de la médecine pour avoir des enfants. Les homosexuels doivent accepter leur sexualité qui les prive de la procréation
. »

Trois réactions.

Une qui va dans le même sens :

« L’intérêt supérieur de l’enfant doit primer et ce dernier a le droit d’avoir des parents normaux (un père et une mère), car il n’a pas à subir les conséquences de l’homosexualité de ses parents. »

Deux, qui critiquent cette réaction :

« On aimerait bien avoir des précisions sur ces « conséquences »… il semblerait pourtant que les enfants élevés dans des couples homosexuels aillent tout à fait bien… »

« Oui on aimerait bien savoir à quelles conséquences vous pensez. Dalida à tous les repas ? Des orgies dans la cave ? Ou sinon pire, que l’enfant devienne « comme eeeeux » ! »

La mienne, adressée à l’auteur de la contribution :

« Vous établissez un lien exclusif entre sexualité (hétéro/homo) et procréation et entre procréation et présence de l’enfant. Ce qui pose la question de la stérilité : l’impossibilité de procréer devrait interdire la présence de l’enfant, donc l’adoption et la PMA. Si l’adoption et la PMA sont admises, c’est que le lien d’exclusivité n’est pas reconnu… ou plutôt ne l’est plus parce que la stérilité a pu être interprétée comme une tare, comme l’homosexualité, voire une punition divine. Si vous renversez votre raisonnement et commencez par définir les conditions nécessaires à l’épanouissement de l’enfant, quels que soient l’ovule, le spermatozoïde et l’utérus, vous verrez que ce lien ne résiste pas au réel : rien n’indique que les enfants des couples homosexuels soient (plus) en danger (que ceux des couples hétérosexuels). La dualité masculin/féminin et l’amour ne sont pas réservés à la seule hétérosexualité procréatrice. »

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