C’est le titre d’un article du Monde dont voici le début :
« L’association SOS-Homophobie s’inquiète, dans son rapport 2021 présenté lundi 17 mai, de l’augmentation des signalements au sein de la famille. En revanche, les signalements LGBTphobes dans l’espace public ont baissé, du fait notamment des périodes de confinement. » ( A la Une du Monde – 17.05.2021)
Ma contribution :
Sur ces questions, il y eut, il y a toujours un discours appuyé sur la référence plus ou moins explicite du concept idéologisé de « nature » contenant celui du divin ou contenu par lui.
Dans combien de temps nos discours qui pataugent encore dans les résidus de cette idéologie apparaîtront-ils, dans la dimension prétendument objective qu’ils ont souvent, comme les témoignages d’une époque ancienne où les discussions sur le sexe, la sexualité et leur rapport, ressemblaient fort aux débats, aussi sérieux et passionnels, quelques siècles en amont, sur l’existence de l’âme chez la femme, les Indiens du Nouveau-Monde et les Noirs ?
Une réponse
« Ne vous en déplaise, la « Nature » n’est absolument pas un concept idéologisé. Le considérer est par contre de l’idéologie dangereuse parce que nihiliste. Lisez M. Onfray »
La réponse d’un tiers à cette réponse
« La « nature » est un concept totalement européocentré, qui plus est depuis peu (pour faire vite, le XVIIe siècle). En fait, la nature est une construction socio-culturelle. Lisez Philippe Descola. »
La mienne :
Il y a la « nature » idéologisée (celle de ma contribution) et la Nature, celle de Spinoza, qui est aussi la mienne, qui évacue les références morales/religieuses de l’autre qui font par exemple dire à certains que l’homosexualité est « contre-nature ».