« Selon l’Insee, le taux de chômage a reculé à 8 % au quatrième trimestre 2020, contre 9,1 % au troisième, mais cette baisse est notamment liée au fait qu’un certain nombre de personnes ont renoncé à chercher un emploi à cause du second confinement. »( A la une – Le Monde – 16.02.2021)
Réactions :
« Ce qui est fabuleux avec Le Monde, c’est qu’il y a Toujours une raison de ne pas se réjouir de quelque chose. Grâce à des réactions comme les vôtres, le pays fait du sur-place depuis 50 ans. »
« La façon qu’a la rédaction du Monde de transformer les bonnes nouvelles en mauvaises est édifiante. Le dogme éditorial de ce -média est de renvoyer une image systématiquement négative du pays, de la France et des Français. »
« Dogme 1 du Monde: “Il n’y a que de mauvaises nouvelles”.
Dogme 2 du Monde: “En cas de bonne nouvelle, l’ignorer autant que faire se peut, et dès que possible, mettre en Une des éléments permettant de la transformer en mauvaise nouvelle”
Ma contribution :
La vie en noir du Monde ? Il y a les chiffres, les gens, et la logique du système. Il est possible de privilégier l’une ou l’autre de ces catégories, voire de les considérer « en soi ». C’est un choix. Il n’est évidemment pas neutre, pas plus que le concept très à la mode de « résilience » qui, au-delà de sa dimension psychologique et morale, n’est pas sans rapport avec le chômage, la précarité et la recherche d’emploi. Se réjouir d’un chiffre sans examiner la réalité qu’il recouvre revient à assimiler les gens aux nombres, à mettre entre parenthèses la logique du système, implicitement à laisser entendre que la responsabilité individuelle est déterminée par un prétendu libre-arbitre. On peut toujours rebondir, parce que, si on veut, on peut, n’est-ce pas ? La culpabilité n’est pas loin qui lui oppose la vie en rose. Mais ce n’est qu’une chanson.