Après l’envahissement du Capitole, les plateformes Twiter, Facebook, Instagram… ont bloqué les comptes de D. Trump. Les questions que posent ces décisions unilatérales de sociétés dont la nature n’apparaît pas dès lors très clairement (fournisseurs ? hébergeurs ?) était l’objet du débat de l’émission de Marc Weitzmann, Signes des temps – France Culture – 17/01/ 2021- 12 h 45 > 13 h 30).
Aucun des intervenants n’a soutenu la thèse d’un quelconque moralisme ou d’une éthique. Les défections des « big tech » (Dysney, Coca Cola, banques…) suffisent à rappeler que ce sont les intérêts qui priment.
En revanche, si tous ont souligné l’importance des fake news de tous ordres, personne n’a posé la question de ce qui les rendait possibles.
Tout le monde ne croit pas qu’Hilarry Clinton serait à la fois pédophile et sataniste. Alors ?
Seulement, poser la question de la crédulité aux fake news, c’est poser celle de « croire ».
Pas seulement aux thèses de QAnon,
Sur le site Franceinfo cet extrait d’article de 2019 :
« Mike Pence est un créationniste convaincu, si bien qu’il y a une défiance au sommet de l’État envers la science. Dans l’État du Kentucky, il y a même un musée de la création, qui affirme que les premiers hommes ont côtoyé les dinosaures. « C’est possible que les hommes et les dinosaures aient vécu en même temps. On ne peut pas marcher dans ce jardin d’Eden reconstitué sans être rempli de joie, en voyant que c’est comme ça que tout a commencé« , assure une visiteuse conquise. Fondé par une association Évangéliste, le musée compte sur des appuis financiers puissants de chrétiens créationnistes. Ils ont ainsi levé 100 millions d’euros, de quoi construire une arche de Noé grandeur nature. »
Plus fondamentalement, croire en un Dieu qui imagine le plan diabolique de créer l’homme en l’inscrivant dans un schéma de transgression afin de pouvoir créer un fils pour l’envoyer se faire crucifier à des fins de rachat.
A côté, le satanisme d’H. Clinton ressemble diablement à de l’amateurisme.
Mais… peut-être existe-t-il un rapport entre l’entretien de la crédulité fondatrice qui autorise toutes les autres… et le développement des plateformes ?