La faiblesse des journalistes en face d’E. Macron – le22/03/2023

E. Macron a délibérément provoqué les organisations syndicales et politiques d’opposition en assurant qu’elles n’avaient aucune proposition de compromis. Un calcul politicien qui vise à discréditer les syndicats et ceux qui participent aux manifestations qu’ils organisent – autrement dit : vous n’êtes pas très malins si vous vous laissez manipuler par ceux qui passent leur temps à dire non parce qu’ils n’ont rien d’autre à dire – et donc à faire monter d’un cran la colère, la violence et le risque de débordements qu’il pourra ensuite exploiter au motif de la défense de la démocratie (cf. la référence à l’envahissement du Capitole).

Le moins qu’on puisse attendre de journalistes responsables est qu’ils soient informés des propositions des opposants –   syndicalistes, économistes, par exemple – pour en faire un objet de débat avec le président puisqu’il a choisi l’interview plutôt que la déclaration.

Les deux journalistes n’ont présenté aucun élément des analyses contradictoires ou simplement différentes des affirmations du président et n’ont pas réagi à celle de l’absence de propositions syndicales.

En revanche, ils n’ont pas oublié de lui poser deux questions essentielles, à savoir s’il maintenait E. Borne dans son poste et si, compte tenu de la situation actuelle, il n’éprouvait pas quelques regrets.

2 commentaires sur « La faiblesse des journalistes en face d’E. Macron – le22/03/2023 »

  1. J’ai regretté de m’être levée tôt (heure de NY) pour écouter cette lamentable interview. En effet les journalistes « faire-valoir » n’ont posé aucune question pertinente et ont laissé Jupiter dérouler interminablement les clichés, platitudes (et mensonges) attendus et mettre de l’huile sur le feu en méprisant les manifestants.

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    1. Merci, Hélène, pour ce message transatlantique. Il est possible que la suite des événement lève aussi vos regrets – je n’ose dire à votre corps défendant – à une heure (française) plus tardive. Vous pourrez alors dire « J’y étais ! ». Oui, d’ accord, la probabilité que cette prestation devienne un moment historique ne semble pas très forte. Quoique… le 22 mars, à Nanterre, en 1968… Bon printemps new-yorkais. Nous y étions, il y a quelques années et nous avions beaucoup aimé, entre autres, le cosmopolitisme de cette ville impressionnante par ses deux dimensions.

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