Je suis, au sens strict, étymologique, persécuté (= suivi jusqu’au bout, en latin – en l’occurrence au bout du Connemara, mais ça ce n’est pas dans le verbe latin) par Le Monde. J’y suis pour quelque chose puisque je suis abonné, mais il n’empêche que je me sens quand même persécuté !
Deux faits divers que je découvre dans la Une réservée aux persécutés comme moi.
Le premier : l’agression dont ont été victimes des policiers dans le quartier « sensible » de la Guillotière à Lyon. Si vous préférez, un quartier où les immigrés légaux et illégaux sont nombreux.
Je ne vous raconte pas les réactions majoritaires de ceux des lecteurs qui s’expriment… Pas loin de Valeurs Actuelles. J’ai souvent évoqué ici l’hypothèse de ce qui se passerait si les verrous des interdits étaient brisés. Ce que je lis me donne envie de rester près des moutons que je vois depuis ma maison provisoire.
Ma contribution :
La question n’est pas de savoir s’il faut réprimer les agressions et appliquer la loi, mais la manière (politique) dont est traité l’événement et les réactions (violentes) qu’il suscite parmi nombre de lecteurs qui « se lâchent », comme on dit. Le Monde qui est plutôt un journal d’analyse oublie sa ligne éditoriale en se contentant d’un récit qui favorise les réactions épidermiques, s’il ne les recherche pas. Non, la France n’est pas « généreuse » (?) – le monde, dont la France, n’est ni bon ni gentil – elle a utilisé et utilise toujours à moindre coût toutes les mains-d’œuvre avec les effets collatéraux que l’on connaît. En intervenant de manière irresponsable (Sarkozy/Libye) elle a favorisé le chaos africain et l’immigration sauvage. Bref, j’aimerais bien une analyse du processus qui conduit in fine à la constitution des « quartiers » et aux dérives qu’ils génèrent.
Le deuxième : l’exécution au Japon, par pendaison, du meurtrier de sept personnes, en 2008. Un homme de 25 ans qui venait d’apprendre qu’il allait perdre son emploi et son logement, et qui craignait de se retrouver à la rue.
L’un des contributeurs du Monde demande un référendum pour rétablir la peine de mort pour les meurtriers d’enfants, de vieillards et de policiers.
Je lui ai posé la question suivante : « Les enfants, jusqu’à quel âge, et pour les vieillards, à partir de quel âge ? Vous pourriez préciser ? »
En fin de matinée, si la météo le permet, petite marche au National Park – c’est juste à côté – suivie d’une home maid (corrigé made – voir les commentaires)soup dans le bar/restaurant du site. En principe il n’y a pas de monde. Je ne parle pas du journal persécuteur mais de la foule touristique.
Pour le moment, il ne pleut pas.
Je crois que la soupe irlandaise est « home made ».
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Je crois que la soupe irlandaise est « home made ».
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Vous avez raison, made, bien sûr. La question que je me pose concerne donc ce maid dont je connais le sens et que je n’ai certainement pas écrit par hasard ! Je réfléchis…. Dans le monde de la bourgeoisie et de l’agriculture relativement aisée (cf. Maupassant) la soupe étant préparée par une servante que je n’ai pas (je parle de la servante), il me faut donc chercher dans mon histoire familiale, ni bourgeoise ni agricole, où gît le traumatisme originel qui m’a conduit à ce lapsus. Il y avait bien chez un de mes oncles une servante que ma tante appelait avec une sonnette… Mais oui, une sonnette ! D’un autre côté, comme j’ai été enfant de chœur usant de la sonnette à certains moments de la messe…. Il est tout à fait possible qu’il y ait un lien ! On croit de (comme on dit à Lyon) partir se défaire en Irlande des problèmes, et voilà-t-y pas qu’il te vous sautent à la figure ! Dur, dur. Merci quand même, Hélène, pour avoir mis le doigt dans la soupe.
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