(cf. article Blasphème – 31.01.20)
« Un homme condamné à dix mois de sursis pour avoir menacé de mort l’adolescente. Le jeune homme de 24 ans a été condamné pour avoir menacé la jeune femme au premier jour du procès de plusieurs de ses cyberharceleurs, en juin dernier.» ( A la Une du Monde – 01.10.2021)
Deux réactions :
« Dix mois avec sursis pour une menace de mort… la justice se montre clémente. Surtout dans le contexte français, où ces menaces circulent facilement grâce aux relais nombreux de l’islam politique. Des relais pour lesquels les dirigeants français ont beaucoup d’indulgence. Mais c’est la contrepartie quand on veut vendre des armes aux pays qui financent l’islam politique. »
« Alors pour une petite histoire de —– dont on se fout éperdument elle se permet d’insulter une croyance d’un milliard et quelques de gens…… c’est ainsi que se fabriquent les haines qui se terminent en commerce d’armes & guerres épouvantables »
Ma contribution :
Aucun Grec ne menace de mort quiconque explique que les Olympiens n’ont existé que dans la tête de ceux qui, à l’époque, en avaient besoin. Mais à l’époque – celle du développement de la démocratie et de la philosophie à Athènes – Socrate fut condamné à mort et exécuté pour – entre autres – une question de respect religieux. 2500 ans plus tard, et deux siècles après les Lumières, il est encore possible de menacer de mort (et de tuer) pour une question de croyance. Les dieux ont changé mais la croyance reste liée à la vie et à la mort. Et pour cause, tant il est difficile d’accepter la mort telle qu’elle est… peut-être parce qu’elle le seul objet d’enseignement absent des programmes. Quand, aux alentours de trois ans, le petit enfant prend conscience de la/sa mort, il obtient de ses parents, des copains, des réponses aléatoires dont certaines ressemblent aux cigognes de la naissance. Et si, le/la professeur d’école maternelle lui expliquait que la mort, c’est simplement le cadavre ?