« La chaîne s’est octroyé une part d’audience de 2,9 %, devant BFM-TV (2,7 %). Elle mise beaucoup sur sa nouvelle coqueluche, Mathieu Bock-Côté. Le nouveau plateau très conservateur de Christine Kelly, composé de Mathieu Bock-Côté, de la journaliste de Valeurs actuelles Charlotte d’Ornellas, et parfois de sa consœur du Figaro Eugénie Bastié, a évité à « Face à l’info » de dégringoler, même si l’audience a décliné. Le 9 septembre, Eric Zemmour, dont la supposée candidature à la présidentielle commençait à tenir les médias en haleine, enregistrait un record avec 852 000 téléspectateurs. » (A la Une du Monde – 30.09.2021)
Quelques commentaires :
« L’esprit démocratique qui irrigue les commentaires me laisse pantois. Mathieu Bock-Côté est un analyste tout aussi intéressant et pertinent que la plupart de nos commentateurs encartés à gauche (ou au centre pour les plus extrêmes qui ont table ouverte dans la plupart des grands médias. On constate ici combien la gauche déteste tous ceux qui ne pensent pas comme elle. »
« On reste quand même sur des chiffres modestes qui doivent concerner des mordus de ce genre de débats hystérisés et répétitifs. Est-ce que ça a vraiment un impact sur l’ensemble de la population qui n’en n’a pas grand-chose à faire de ces sujets abordés toujours les mêmes ? Autrement dit les chaînes d’info continue et leurs débats c’est pour pas grand monde ! »
« CNews fidélise des inconditionnels désœuvrés d’une droite qui s’extrémise. »
« Le mieux c’est de fermer la porte et de les laisser entre eux. »
Ma contribution :
Pensée de gauche, de droite, quelle différence ? Je ne parle pas des partis qui incarnent plus ou moins bien l’une ou l’autre, mais de la pensée : deux représentations du monde déterminées via le filtre de notre discours sur nous-même, lui-même déterminé par la connaissance spécifique de notre fin. C’est dans la gestion de ce problème tragique que tout s’articule et que nous nous situons plus ou moins à droite ou à gauche. En résumé : le fixe ou le mouvement. Le fixe (= c’est comme ça) et le mouvement (= ça peut changer) concernent la gestion de notre peur/angoisse censée diminuer si rien ne bouge (=je ne meurs pas). (D’où l’accumulation de l’objet en tant que substitut d’immortalité) Le discours idéologique/politique en découle. Les extrêmes, droite ou gauche, disent « ils suffit du fixe ou du mouvement pour tout régler ». (cf. l’Histoire récente). Les invectives ne sont que les symptômes et elles peuvent se décliner à l’infini (cf. les commentaires). Question de choix.