Marcher sur la tête

Nous sommes d’accord, ce n’est pas possible. Il faudrait une plante (de pieds) sur le sommet du crâne (et beaucoup de souplesse) ou alors une boîte (crânienne) sous ladite plante. Comme dit le poète (lui, c’est à propos d’ « une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête ») ça n’existe pas. Quoique que le « Eh ! Pourquoi pas ? » final laisse entendre que quand même, peut-être… Oui. Mais uniquement dans l’imaginaire, parce que dans le réel, non.

Je pensais à cette expression et aux images qu’elle suggère en lisant dans la Une du Monde de ce matin (06.08.2022) un article, dont voici un extrait :

« Virgin Galactic remet en vente des billets pour l’espace, à 450 000 dollars par siège. La vente des billets sera, dans un premier temps, ouverte aux personnes inscrites sur liste d’attente. Le premier vol commercial d’astronautes privés doit avoir lieu « à la fin du troisième trimestre.

Il faudra au moins débourser 450 000 dollars (380 639 euros) pour embarquer vers l’espace avec la société de tourisme spatial Virgin Galactic. Elle a annoncé, jeudi 5 août, remettre en vente des billets. L’entreprise fondée par le milliardaire Richard Branson, qui a lui-même embarqué à bord d’un volt test en juillet, avait déjà vendu entre 2005 et 2014 quelque 600 billets, à l’époque pour un prix compris entre 200 000 et 250 000 dollars. Virgin Galactic avait prévenu que lorsque des billets seraient de nouveau mis en vente, ils seraient plus chers. (…) Virgin Galactic utilise un énorme avion porteur (VMS Eve), qui décolle d’une piste classique, puis largue en altitude un vaisseau (VSS Unity) ressemblant à un gros jet privé. Celui-ci allume son moteur jusqu’à dépasser les 80 km d’altitude, puis redescend en planant. Les passagers peuvent se détacher et expérimenter quelques minutes en apesanteur. »

Dans la même Une, des articles sur les centaines d’incendies, aux USA, en Grèce, en Turquie.

Hier, sur Arte, juste avant l’émission 28’ qui traitait du passe sanitaire et des manifestations hostiles qu’il suscite, un message de l’Unicef faisait intervenir des questionnements d’incompréhension émis par des enfants sur fond d’images d’autres enfants, de pays pauvres, qui ne vont pas à l’école, souffrent de la faim et ne sont pas soignés. Le don demandé était de 10€.

Peut-être, alors, que la question du poète ne concerne pas que l’imaginaire.

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