Le féminisme et la gauche

« A gauche, le combat féministe balance entre espoirs et malentendus. Sans faire consensus à gauche, la question féministe fait son apparition dans les débats en vue de l’élection présidentielle et divise, au nom de l’universalisme, au risque d’occulter la réalité des luttes. » (A la Une du Monde – 30.07.2021)

Le problème est connu : faire du féminisme une cause, c’est affaiblir la lutte pour l’essentiel, à savoir le progrès de l’humanité pour une égalité entre les hommes et les femmes. Le même type de problème s’est posé pour le racisme, l’antisémitisme, l’homosexualité, la peine de mort etc.

Comme nous sommes en été, j’ai décidé de proposer une contribution un peu élargie susceptible d’éclairer le débat qui a tout de même tendance à répéter le même type d’arguments. Ah, le lien avec l’été ? Eh bien, voyez-vous, hum… hum…  j’ai pensé que proposer d’emblée, comme ça, tout à trac comme on peut le dire aussi, un rapport temporel-causal en quelque sorte saisonnier, ne pouvait que titiller la curiosité. Vous le constaterez, il n’y a en réalité aucun lien.

Voici donc cette contribution éclairante… Hum… la lumière, le soleil… finalement il y a peut-être bien un lien avec l’été. Mais c’est absolument involontaire.

Voici donc, sans plus attendre :

Là où le féminisme exagère, c’est d’exister. Les problèmes viennent de là. La preuve ? Avant le féminisme, est-ce que les femmes faisaient des réunions, est-ce qu’elles manifestaient dans les rues ? Et les LGBTQIA + (j’oublie rien ?) est-ce qu’il y en avait ? Eh non ! Tout était en ordre : la femme, à droite, c’était … au fait, vous avez vu ma nouvelle voiture ?  A gauche… bon, c’est pas tout ça les copines, mais vous faites les sandwiches pour après la manif  unitaire ?

Donc, je conclus que,  les femmes, le mieux, c’est d’en parler entre hommes pour la simple, bonne et irréfutable raison que pour qu’il y ait une discussion qui débouche, il faut un objet. Alors, comment les femmes pourraient-elles parler d’elles-mêmes ? Surtout que ce qu’elles aiment, c’est parler des mecs. En revanche, pour nous, les hommes, elles sont depuis toujours des objets. Nous sommes donc compétents. En plus, ne sommes-nous pas toute l’humanité à nous seuls ? La preuve : le masculinisme n’existe pas.

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