L’Italie a donc remporté la coupe d’Europe en battant l’Angleterre aux tirs au but, après 120 minutes de jeu qui n’avaient produit qu’un but pour chaque équipe.
J’invite ceux qu’intéresse le jeu de football pratiqué par des joueurs qui ne se comportent pas comme des voyous (à l’égard de leurs adversaires), des simulateurs (à l’égard de l’arbitre) et pour lesquels l’objectif est de marquer plus de buts que l’adversaire, à jeter un coup d’œil sur la demi-finale qui opposa (en 1958 en Suède) l’équipe de France à celle du Brésil : 7 buts marqués, un nombre impressionnant de tirs (pourquoi les journalistes parlent-ils de « frappe » ?) et le respect des règles.
Un autre monde. Dans le sens où la publicité et le vedettariat qui va avec n’avaient pas encore la dimension qu’ils ont pris aujourd’hui.
Le jeu était encore du jeu.