Certains lecteurs de l’article du Monde (21.04.2021) qui publie l’information du verdict, s’étonnent des précisions apportées aux origines ethniques, du policier, de son meurtrier et des membres du jury. D’autres sont choqués par les manifestations de joie, devant le tribunal.
Ma contribution :
« Pour qu’il n’y ait pas
De mentions des origines ethniques
Du policier et de l’homme qu’il a tué
Des membres du jury qui ont conclu à la culpabilité
Pour qu’il n’y ait pas de cris de joie
A l’énoncé du verdict de meurtre
Il faudrait
Que les origines ethniques et la couleur de peau
N’aient jamais été causes de discrimination
Qu’il n’y ait eu ni esclavage ni colonisation
Que race soit un mot inconnu
Ou alors
Si le racisme a existé
S’il y eut sous son nom des humiliations
Individuelles et massives
Des morts sans nombres et sans noms
Il faudrait
Qu’il n’existe plus
Dans la vie quotidienne et ordinaire
Pour qu’il n’existe plus
Il faudrait
Au moins
Juste pour commencer
Que soit expliqué pour quoi et pourquoi
Les hommes eurent et ont encore besoin
Du mot
Il faut donc encore beaucoup
Pour que racisé n’ait pas lieu d’être »
Depuis le début du procès de G. Floyd le 29 mars, au moins 64 personnes sont mortes aux mains des forces de l’ordre, les Noirs et les Latinos représentant plus de la moitié des morts. Samedi dernier la moyenne était de plus de trois meurtres par jour. il n’y a eu que sept condamnations pour meurtre depuis 2005 de policiers dans des fusillades mortelles alors qu’ils étaient en service, Cela suggère que les chances qu’un meurtre commis par la police aboutisse à une condamnation pour meurtre sont d’environ une sur 2000.
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Merci pour ces précisions;
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