« L’Agence européenne des médicaments a approuvé, jeudi, le produit du géant américain Johnson & Johnson . Avec une injection unique et une conservation au réfrigérateur, ses concepteurs voient en lui le produit idéal. » (A la Une du Monde – 12.03.2021)
« (…) Quatre produits, visant la même pathologie, homologués en moins de trois mois : de mémoire d’expert européen, on n’avait jamais vu ça. Et la série n’est pas près de s’arrêter : vingt autres candidats sont dans la dernière phase d’essais cliniques, ou les ont achevés. (…) »
Ma contribution :
Ce qu’entre autres met en évidence l’article, c’est l’ingéniosité du vivant, quelle que soit sa forme, cellulaire, virale, ou humaine. Pas de différence essentielle entre les unes et les autres s’agissant du « discours biologique », pour autant qu’on puisse en juger. Ce qui est radicalement différent, avec la même réserve, c’est la conscience humaine et le discours spécifique auquel elle oblige. L’émergence historique des paramètres économiques liés à la fois au besoin humain de savoir et à la compétition pose alors la question du rapport entre les deux, autrement dit entre l’individu et le commun. Question aiguë en temps de pandémie et de dépression planétaire. Il est important de ne pas oublier les deux discours qui nous constituent en tant qu’êtres humains