Le pape et l’ayatollah

Le pape François et l’ayatollah Ali Al-Sistani, le plus haut dignitaire de l’islam chiite se sont rencontrés en Irak.

D’un côté le représentant d’une religion dont le discours n’est plus très audible au moins en Europe (les églises sont désertées, le recrutement des prêtres est très faible, la pédocriminalité révèle un problème majeur, seule une toute petite minorité croit à l’essentiel de la foi qu’est la résurrection), de l’autre celui d’une religion encore associée (pour combien de temps encore ?) au pouvoir et qui depuis 30 ans (Al Qaïda, fin des années 80) sert de vecteur à l’expression d’un désespoir (ce qu’on appelle « terrorisme »).

Ces deux hommes sont les porte-parole du « croire » en l’au-delà, quelle qu’en soit la forme, qui rencontre de moins en moins d’adhésion.

C’est à mon sens ce qui, bien en-deçà des raisons invoquées et des arrière-plans politiques, explique cette rencontre de deux expressions d’une conception de la vie et de l’existence humaine frappée d’obsolescence. Un rapprochement de deux mondes anciens sur le point de devenir archaïques et qui ont besoin de croire et de se dire qu’ils sont toujours puissants.  

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