Quelques réactions dans les pages du Monde :
« Que fait l’ONU et que font ses fonctionnaires internationaux payés à prix d’or ? Ils comptent les morts ? »
« Est-ce que les autorités russes, qui font exactement la même chose, vont être « tenues pour responsables »? Soutien total aux birmans ! »
>une réponse : « Il n’y a pas de coup d’état militaire en Russie ne confondez pas tout. »
Ma contribution :
L’histoire ancienne et récente montre (Libye, Afghanistan, Irak, Syrie, Yémen etc.) qu’intervenir dans les affaires internes d’un pays (quel que soit le moyen utilisé, militaire, économique, financier…) ne fait qu’aggraver la situation. Autrement dit, la dictature birmane s’inscrit dans un processus qui est de la responsabilité (dans le sens : réponse à un problème donné, rien à voir avec la culpabilité) des Birmans. Il leur revient de trouver les réponses aux problèmes non ou mal traités qui ont contribué et contribuent à donner un tel pouvoir (politique et économique) aux miliaires. Par exemple, le traitement des minorités (dont les Rohingyas) et le comportement de la population dans son ensemble (dont les bouddhistes), d’Aung San Suu Kyi et de son parti.