La pêche et le Brexit

Brexit : comment Boris Johnson a abandonné la City.  La pêche, qui représente moins de 0,1 % du PIB britannique et 12 000 emplois, a été un point de négociation crucial entre l’UE et le Royaume Uni. La finance (7 % du PIB et 1,1 million de postes) a été ignorée.

(A la UneLe Monde du 26 .12.2020)

> Contribution publiée

La lune et le doigt qui la montre. Il y a les intérêts matériels, de tous ordres – dans la forme économique néolibérale du capitalisme, ils sont régis par un durcissement de ce qu’on appelle la loi du marché, qui est celle du RU et de l’UE – et il y a le discours, plus ou moins confus, qui a conduit au vote populaire du Brexit. La question de la pêche est essentiellement idéologique et politicienne : celle de la domination maritime historique du RU. Menacer d’envoyer des navires de guerre pour contrôler l’accès aux eaux territoriales participait, à un niveau évidemment différent, mais à forte valeur au minimum symbolique, du même discours que celui de M. Thatcher à propos des Malouines. L’inconnue, ce sont les effets (économiques et idéologiques) induits à moyen et long termes par ce repli britannique, et pour le RU lui-même et pour l’UE.

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