Le football et Maradona

La dérision de nombreux commentaires dans les réseaux sociaux est une arme à manier avec prudence. Surtout quand elle vise, à travers l’itinéraire du héros, le seul jeu collectif qui connaisse un engouement planétaire.

Qu’on l’apprécie ou pas, il est le signe d’un enjeu important.

Sinon ?

D’abord, la question de l’engouement planétaire pour le football et les passions qu’il suscite sur le terrain et dans les tribunes. Nul autre sport collectif n’atteint de telles dimensions.

Ensuite, le besoin, vieux comme l’humanité, du héros (celui qui s’approche des dieux) et ce qui le rend possible. Ici, le jeu du football, qui peut paraître dérisoire comme est dérisoire toute manifestation dès lors qu’on s’en distancie, mais qui est l’expression – sur le mode ludique – d’un enjeu évidemment tout autre.

Sinon ?

Enfin, il y a la vie de l’homme qui n’est le demi-dieu que dans les représentations de ceux qui en ont besoin. Au quotidien, il n’est que comme nous.

Ici, la dérision a ceci de commode qu’elle évite le questionnement. Une manière de… botter en touche. Mais ça, c’est plutôt le rugby. Un sport collectif qui propose une autre facette de la problématique illustrée, sur le mode qui lui est propre, par le jeu du football qui consiste à propulser un objet dans un réceptacle.

Une catharsis ?

* Le football oppose deux équipes dont la masculinité ou la féminité (symbolique) n’est déterminée que par le résultat. Historiquement, la problématique (la part de « masculin » et de « féminin » dans tout être) concerne plus les hommes que les femmes.

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