Blasphème… suite

La question du blasphème posée par « l’affaire Mila » est enveloppée par le silence assourdissant de celui qui devrait parler.

Nous sommes dans une société de droit laïque qui fait la distinction entre le commun du savoir qui est enseigné à l’école et le privé du croire qui est affaire de chaque individu.

Le président de la République est le garant de la laïcité.

Dès lors qu’une question relative à la croyance religieuse prend une dimension nationale et met en cause la vie d’une non-croyante – comme, chez nous lorsque la croyance était obligatoire, chez d’autres quand elle l’est encore – il est de la responsabilité du chef de l’Etat laïque de rappeler que nous sommes libres de croire ou de ne pas croire, sans avoir à rendre des comptes à quiconque.

Il lui incombe de préciser que le blasphème ne concerne que les membres des diverses religions et qu’il n’a donc aucun sens pour la République laïque pour laquelle le blasphème vaut la prière.

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