Election américaine (suite)

Dans un système démocratique, la déclaration de victoire d’un candidat avant que le décompte des voix n’ait été achevé est, stricto sensu, un impensable.

A plus forte raison si cette déclaration est accompagnée de l’accusation du « vol de l’élection » par le parti adverse.

C’est ce que vient de faire D. Trump à Washington sans, jusqu’ici, susciter la protestation d’élus ou de responsables de son parti. Ni celle d’une quelconque autorité juridique.

Ce qui veut dire que se mettent en place, et de manière plus qu’insidieuse, les conditions qui pourraient conduire à un affrontement physique, une guerre civile.

Cela nous concerne en Europe. Le président de Slovénie reconnaît, avec la même anticipation, la prétendue victoire électorale de D. Trump.

Les causes du malaise dont D. Trump est depuis quatre ans l’expression politique ne sont pas américaines, mais planétaires.

Même si J. Biden finit par obtenir plus de grands électeurs que lui, même si le nombre des voix démocrates est plus important, ce ne sera qu’une victoire comptable et  le pays n’en demeurera pas moins fracturé.

Le commentaire de pepou27 (article précédent) fait le même constat sombre.

Existe-t-il une hypothèse d’évitement du pire ?

Je ne m’avance pas trop si je dis qu’un grand nombre d’entre  nous, en France, est frappé de sidération devant ce risque de chaos.

Nous expérimentons dans le cadre d’une crise du système ce même risque, aggravé par la pandémie et l’absence d’une réponse politique responsable.

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