Les vieux sont ceux qui ont le plus voté. Ils sont d’un temps où l’alternative (au système) faisait partie du discours politique utopique. Jusqu’à la fin des années 80. C’est fini. Très peu de jeunes ont voté et les partis n’ont plus de militants. L’écologie ne peut être que transversale, sans transcendance, et elle est alimentée par la peur climatique. Les conclusions politiques tirées sur un épisode électoral qui a mobilisé un tiers des votants potentiels pour une élection sans enjeu politique global sont pour le moins hasardeuses, à coup sûr inadéquates. A été réélu partout un bloc de gestion « apolitique » perçu sans impact sur l’essentiel représenté dans l’élection présidentielle. Parler d’effondrement du RN, comme certains, revient à dire qu’ont disparu les peurs et l’irrationalité qu’il incarne. L’abstention signifie l’exact contraire.