L’inacceptable, la honte et l’exemplarité d’E. Macron

« Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme », a écrit Emmanuel Macron, vendredi 27 novembre, sur Facebook. Le président de la République réclame « une police exemplaire avec les Français, des Français exemplaires avec les forces de l’ordre comme avec tous les représentants de l’autorité publique ». (Le Monde du 28 novembre)

1- L’inacceptable 

Pour moi, simple citoyen, ce ne sont pas les images de l’agression qui sont inacceptables, mais l’agression qu’elles montrent.

Parce que, dit le lapsus, si ce sont les images qui sont inacceptables, il suffit de les supprimer, autrement dit d’interdire la caméra, bref, d’écrire un article 24.

2- La honte

C’est un sentiment commode qui transforme la faute en petit nuage éthéré.

Nous ? Un pluriel de majesté ? La collectivité ?

Dans ses discours  E. Macron n’emploie pas ce pluriel de majesté, il dit « Je veux ».

Quelle « faute » avons-nous donc commise ? demande encore le lapsus.

3 – La France ne doit jamais…

Qui est La France ?

Quel est le principe moral sur lequel s’appuie cette injonction ?

Quelle est la pulsion à laquelle est-elle censée s’opposer ?

Là, c’est la République qui pose les questions.

4 – Exemplarité

Pour la France, ses citoyens, les dépositaires de l’autorité, je n’ai pas d’autres critères que « Liberté, Egalité, Fraternité », dit encore la République qui ne se reconnaît pas dans la morale de l’accommodement.

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