Les signes Ph. Poutou et F. Hollande

Philippe Poutou a été parachuté par le Nouveau Front Populaire dans l’Aude (député sortant RN) et François Hollande a imposé sa candidature dans la circonscription de Corrèze (député sortant LR) où il a été élu dans le passé. Deux signes parmi d’autres de l’inadéquation de la réponse apportée par la gauche. Philippe Poutou – ilLire la suite « Les signes Ph. Poutou et F. Hollande »

« Va à la niche, on est chez nous… »

Le destinataire n’est pas un chien, mais une aide-soignante de Montargis. Sa peau est de couleur noire. Elle est installée en France depuis 30 ans. Elle se prénomme Divine. Celle qui lui parle ainsi est sa voisine, employée au tribunal de la même ville. Elle et son mari – il la regarde hurler en souriantLire la suite « « Va à la niche, on est chez nous… » »

Lettre à Guillaume Erner

Guillaume Erner est le producteur et animateur de l’émission quotidienne Les Matins de France Culture. Il a plusieurs fois précisé qu’il était juif. Un peu avant le journal de 7 h 00 il fait part de son « humeur du jour », un billet d’une ou deux minutes. Celle d’aujourd’hui avait pour objet « la bête immonde »,Lire la suite « Lettre à Guillaume Erner »

Journal 62 – l’accumulation des carences – (20/06/2024)

La mort d’Anouk Aimée (18/06/2024) m’a ramené en 1966. Une année remarquable en ce sens qu’elle arriva juste deux ans avant mai 1968 sans que personne ne s’en doute. Même pas moi qui me doute pourtant de beaucoup de choses. C’est dire. En mai de cette année-là, je suis allé voir comme beaucoup de mondeLire la suite « Journal 62 – l’accumulation des carences – (20/06/2024) »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (6 – fin)

Les deux premiers mots de la strophe 18 annoncent le renversement de la poésie en tant qu’outil de libération /liberté, par la poésie elle-même, avant son rejet définitif, quatre ans plus tard. Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliersLire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (6 – fin) »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (5)

Le narrateur construit l’aventure qu’il raconte, en dix strophes et au passé-composé, dans le temps même où il la construit. Le passé-composé est introduit par un présent deux fois répété, un « je sais » qui témoigne de l’acquis d’un apprentissage « réel » en ce sens que la création – quel qu’en soit le support – enseigne unLire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (5) »

Journal 61 –   Françoise Hardy,  la gauche, la vérité – (16/06/2024)

Le dimanche matin, à 7 h 000, j’écoute Le Bach du dimanche sur France Musique. Avant, je jette un rapide coup d’oreille sur France Info pour savoir s’il est arrivé quelque chose dans le monde. Et ce matin, c’est dimanche. Avant le Fil-info (un résumé de ce qui est considéré comme le plus important), estLire la suite « Journal 61 –   Françoise Hardy,  la gauche, la vérité – (16/06/2024) »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (4)

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême                                   6 Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; – Et dès lors, ouverture du temps et de l’espace, annonce la problématique du passage, insolite ou extraordinaire, de l’univers ordinaire,Lire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (4) »

L’inadéquation du discours du Nouveau Front Populaire

L’erreur, pour autant que ce soit une erreur, est le programme commun, tel qu’il vient d’être présenté par des porte-parole de la gauche unie, parce qu’il occulte le problème politique en le déplaçant sur le seul terrain économique et social et en faisant du président et de son gouvernement l’adversaire principal… qui a un genouLire la suite « L’inadéquation du discours du Nouveau Front Populaire »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (3)

Une précision quant à l’utilisation du passé-composé et du passé-simple. Le premier est dit composé parce qu’il se construit avec les verbes être ou avoir utilisés en tant qu’auxiliaires (aides) conjugués au présent, avec le verbe sous sa forme de participe passé : je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, dit calmement César, traduit.  Le passé-simpleLire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (3) »