L’intervention étrangère dans un pays en crise politique, quels que soient les troubles et leur importance, ne sert jamais qu’à les accentuer et/ou à provoquer le chaos. La liste des exemples qui en témoignent est bien connue et depuis longtemps. Les troubles politiques sont, in fine, le produit du pays lui-même qu’il est le seul à pouvoir régler. Le « devoir d’ingérence » (je ne parle pas de l’aide humanitaire, ponctuelle) n’est qu’un slogan moral qui – outre la bonne conscience – ne sert qu’à couvrir d’autres intérêts.