RN : diagnostic.

Une habitante d’une petite ville du Finistère – je n’ai pas retenu le nom – expliquait, lundi,  au micro de France Culture, qu’elle avait voté RN parce ce qu’elle était effrayée de ce qu’elle voyait à la télé de la situation dans les grandes villes, en particulier à Paris, et – avec l’émotion, était perceptibleLire la suite « RN : diagnostic. »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (2)

Embarquer dans Le bateau ivre oblige à glisser dans le paquetage la problématique commune de l’insatisfaction que j’évoquais dans l’article précédent. Rimbaud l’éprouva à un degré d’intensité dont rendent compte à la fois dans son travail scolaire une perfection (dans le sens premier d’achèvement : premiers prix, notes maximales) qui effrayait son instituteur – poussée àLire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (2) »

Journal 60 –   le mythe de La France – (10/06/2024)

Hier, ce n’était pas d’abord le matin, puis l’après-midi, puis le soir, puis la nuit, comme tous les jours,  c’était aussi et surtout une journée raccourcie puisqu’elle se termina à 20 h 00 quand fut annoncé le résultat français de l’élection européenne.  Jusque-là, je ne dirai pas que tout allait bien, non, mais que toutLire la suite « Journal 60 –   le mythe de La France – (10/06/2024) »

Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (1)

Le poème, un des plus célèbres de la poésie, fut écrit par un adolescent de 16 ans. La poésie se manifeste dans un moment d’incomplétude dont tout le monde fait l’expérience un jour ou l’autre, et dont l’expression va du poème d’amour le plus maladroit jusqu’au sommet qu’atteignit Arthur Rimbaud à l’âge où les garçonsLire la suite « Le bateau ivre – Arthur Rimbaud (1) »

Journal 59 – le ciment – (07/06/2024)

Ce n’est pas un objet réservé aux cimentiers ou aux maçons. Parce que, s’il existe bien le ciment ordinaire (liant hydraulique), existe aussi le ciment métaphorique (liant qui est tout sauf hydraulique) : d’un côté, le calcaire, l’argile, le sable et l’eau pour faire tenir les murs, de l’autre,  tout ce qu’on peut imaginer pour faireLire la suite « Journal 59 – le ciment – (07/06/2024) »

Journal 58 – le débarquement – (06/06/2024)

Ce matin, dans Les Matins de France Culture, il était question des cérémonies commémoratives du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, il y a quatre-vingts ans. Puis, du débarquement lui-même dans l’émission suivante, Le Cours de l’histoire. On sait à peu près tout, mais la dramaturgie est telle que l’événement est devenu et resteLire la suite « Journal 58 – le débarquement – (06/06/2024) »

Misère d’une philosophie.

Je parle d’une certaine philosophie – pas de la philosophie – celle que pratique François-Xavier Bellamy, tête de liste de Les Républicains pour les élections européennes, et qui le conduit à affirmer : « Reconnaître l’Etat palestinien aujourd’hui, ce serait donner raison au Hamas ». Elle est de la même veine que celle de Bertrand Vergely dont jeLire la suite « Misère d’une philosophie. »

Journal 57 – la lucidité et le choix – (01/06/2024)

Où les contradictions ne vont-elles pas se nicher ! Ce matin, assez tôt, je grimpais à bicyclette une pente cévenole sans penser une seconde au problème que pose cette phrase. J’ai mes faiblesses, moi aussi. Le problème : vous avez une pente qui pousse vers le bas et vous, vous poussez vers le haut ! C’est pasLire la suite « Journal 57 – la lucidité et le choix – (01/06/2024) »

Journal 56 – prostitution, sexe et genre, verrous, extrême-droite, Trump – (31/05/2024)

Cinq objets pour une même page de journal. C’est beaucoup, oui, – vous avez tout le week-end, allez-y par petites doses – mais vous observerez qu’il y a un lien assez visible entre les quatre. Je vous aide finement : s’il y avait, en plus, quelque chose genre « chou à la crème » (chantilly, parce qu’anglaise… saufLire la suite « Journal 56 – prostitution, sexe et genre, verrous, extrême-droite, Trump – (31/05/2024) »

Dialogue sur la vie et la mort entre l’Un et l’Autre.

Ceci n’est pas un journal. Nom d’une pipe ! s’exclameront certains. Oui, bon. Je laisse se manifester les haussements d’épaules, les… Pardon ? Ah, oui, les rires. Parce qu’il y en a qui pouffent ? C’est plutôt bon signe, oui, parce que, dans ce genre d’humour, plus c’est mauvais, plus c’est meilleur. Ça ne se dit pas commeLire la suite « Dialogue sur la vie et la mort entre l’Un et l’Autre. »