Journal – 16 (17/02/2024)

Mercredi 14 février. La saint-valentin. La fête des amoureux. Je suis allé voir l’historique sur Internet. Le saint chrétien  est choisi à Rome au 4ème siècle pour concurrencer les Lupercales païennes (fête en l’honneur de Lupercus –  célébré mi-février –  qui favorise la fertilité féminine… je vous laisse imaginer les rituels) dont la dimension non-religieuse finit par l’emporter, de sorte que le pape Paul VI retire la fête du calendrier religieux en 1969. Hum…  69.

Autrement dit, la saint-valentin n’est plus une journée de prières sous l’auréole de saint Valentin. Si elle l’a jamais été. Sous l’enseigne du commerce, oui, les fleuristes et les restaurateurs en première ligne.

Alors, on en fait quoi ? On dédaigne ? Seulement, si on traite par le mépris la fête de l’amour, pourquoi pas aussi, Noël, la fête des mères… ? Ah oui, il y a aussi celle des pères. Et aussi celles des grands-mères. Les grands-pères, je ne sais pas. Toutes sous l’enseigne du commerce.

Question : comment fait-on pour signifier son amour à son amoureux ou son amoureuse sans passer par le commerce ? Les mots, les gestes. Oui, pour la tête et le cœur. Mais le corps ? Oui, bon, d’accord, mais il y a des âges, des situations… et puis je parle de tout le corps… Oui. Mais non,  je parle du plaisir de boire et de manger pour lequel l’âge et les situations « jouent » différemment.

Je vous suggère cette réponse  :  noix de saint-jacques et champagne. Les unes pour saint Valentin, l’autre pour Dom Pérignon.  Jacques Brel faisait bien de ses zéros des auréoles pour saint François !

Bon.

Je m’étais dit, en commençant, que j’allais passer vite pour parler d’événements plus graves. Un en particulier.

Finalement, aujourd’hui je choisis l’oasis.

2 commentaires sur « Journal – 16 (17/02/2024) »

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