Sur France Culture, dans Les Matins d’un de ces derniers jours, un reportage sur la situation d’immigrés dans la ville américaine (USA) d’Atlanta (Géorgie) où a été constitué un orchestre dont les musiciens sont précisément des enfants d’immigrés. Des mamans expliquaient qu’elles et leur mari étaient installés depuis une vingtaine d’années aux USA, que leurs enfant étaient nés aux USA, qu’ils travaillaient, payaient leurs impôts, mais qu’ils n’avaient pas les papiers administratifs adéquats. Ils étaient donc considérés comme des illégaux et pouvaient être à tout moment arrêtés et expulsés. La chef d’orchestre expliquait qu’elle envoyait des taxis pour aller chercher les enfants, parce que le risque d’arrestation par la police spéciale (ICE) de voitures conduites par des personnes dont la peau n’était pas blanche était élevé.
Ces mamans expliquaient qu’elles vivaient dans la peur permanente.
La journaliste qui avait fait le reportage ne parla pas de terrorisme. Celle qui était à l’antenne non plus.