Arvo Pärt et Pink Floyd

Il y a des conjonctions étranges. 

Un concert pour les 90 ans d’Arvo Pärt (compositeur estonien) et une émission consacrée à Syd Barrett (1946-2006) et les Pink Floyd – les deux sont visibles/audibles sur Arte.tv

Le point commun : la musique.

La différence : le corps.

Arvo Pärt et Syd Barrett sont de la même génération et leur discours est aussi dissemblable que celui du grégorien et du rock’n’roll.

Je ne parviens pas à rester dans la musique du premier. J’y entre et, très vite, je ressens un « ennui », celui de l’esprit sans le corps. Comme avec le grégorien.

Pink Floyd, et tous les « groupes » de ces années-là  (The Beatles, The Cure, Dire Straits, Led Zeppelin, The Rolling Stones…) chantent les deux.

C’était ça, les années 60 et 70. Le discours de l’esprit et du corps dans la mélodie, le mouvement et le rythme d’un vivant, chantant, dansant, éclaté. Oui, il y avait de l’excès, de la démesure, des drogues.

Rien de tout cela chez Arvo Pärt. Le mysticisme, la foi, le linéaire.

A chacun ses béquilles.

Je préfère celles des contradictions de l’être entier qui exclut le discours fascisant.

Des Pink Floyd, écouter Another Brick in the wall et Confortably Numb.

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