D. Trump a menacé Gaza de l’enfer.
Ma contribution au Monde dont l’article traite aussi des otages :
« Derrière la gesticulation pathétique du clown, le discours de Trump est celui du monde la finance et des affaires qui s’apprête à investir dans la reconstruction de Gaza dont il est difficile de se représenter comment il pourrait être un enfer pire que celui de sa réalité actuelle. Quant aux otages israéliens et aux prisonniers palestiniens, ils sont les deux expressions analogues de la démesure à la fois aberrante et criminelle dont est capable l’être humain quand il ne parvient pas à régler ses problèmes existentiels et les transfère dans l’affrontement, justifié par une idéologie ou des « valeurs », avec « l’autre ». L’infantile « Moi d’abord ! » qui devient le discours dominant est le stade ultime de l’irresponsabilité. »
Le journal publie aussi un article sur les décisions budgétaires sauvages prises par E. Musk avec le soutien de D. Trump. On les voit tous les deux dans le bureau ovale. E. Musk debout, hilare, son fils de cinq ans sur ses épaules, D. Trump assis derrière le bureau, composant le visage de dogue agressif qu’il a dû travailler devant le miroir pour bien faire comprendre qu’il est le plus fort et le plus méchant.
Et je ne parviens toujours pas à admettre que c’est le réel.