Coquilles

J’ai relu mon dernier article… et j’ai corrigé, je ne sais pas trop, mais bien cinq ou six coquilles. La coquille est un objet curieux. Vous écrivez un texte, vous le relisez, tout va bien. Vous le publiez. Je dis « vous » pour ne pas avoir à dire « moi », ce qui m’arrange, d’une certaine manière. Et puis, vous le relisez, parce que vous êtes un peu narcissique ou bien parce qu’il y a un quelque chose qui vous dit que vous l’avez écrit peut-être un peu vite (en plus, il y avait du soleil) et donc que peut-être… Et là… Remarquez, coquille est un joli mot, même quand il est vide et qu’on le ramasse sur la plage. Oui, je sais, on dit plutôt coquillage, mais je m’en sors comme je peux. Quoi qu’il en soit – et après avoir relu au cas où… là, ça devrait aller – je vous demande de bien vouloir m’excuser, si toutefois vous les avez remarquées. Sinon, c’est inutile.

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