Parce qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y en ait que pour celui de la femme – le en de en ait doit contenir quelque chose comme l’intérêt, la préoccupation.
Je ne sais plus qui disait que la vraie beauté corporelle était celle du corps de l’homme. Vraisemblablement un homme. Il est vrai que l’Apollon du Belvédère… sans parler des fesses de l’ange dans la travée de gauche de Saint-Pierre de Rome, là, oui, près d’un tombeau, ni des représentations masculines sur les vases grecs du Vème siècle.
Le corps des femmes, c’est donc tout autre chose, et puis c’était le sujet du journal précédent. Quand même, la Vénus de Milo… même sans les bras.
C’était pour introduire un problème délicat dont on ne parle habituellement pas dans les médias : le viol des hommes par les femmes.
Je devine des sourires ou des manifestations de surprise.
Le Monde qui est un journal sérieux – je précise à cause des sourires – publie ce matin à la Une (version numérique) un article dans lequel des hommes racontent… et l’un d’eux décrit le blocage traumatique qui a suivi pendant cinq ans.
Je vous passe les commentaires goguenards, du genre : si un homme n’a pas envie d’une relation, il n’a pas d’érection – ce qui n’est pas le cas des hommes représentés sur les vases grecs auxquels je faisais allusion – un argument dont l’article explique la vanité. Je vous passe aussi les graveleux.
Les agressions sexuelles subies par les hommes sont quatre fois moins nombreux que celles dont sont victimes les femmes, et pour la quasi-totalité d’entre elles, elles sont commises par d’autres hommes.
On connaît la formule du poète comique latin Plaute (3ème /2ème siècles avant notre ère) « Le loup est un loup pour l’homme… » dont on occulte la fin « lorsqu’il ne sait pas quel homme il est » sans doute pour éviter de reconnaître qu’en toute connaissance de l’autre, le loup est beaucoup moins dangereux pour ses congénères que l’homme pour l’homme.