Deux événements, d’importance très différente.
J’ai un petit-fils qui aura 14 ans dans un mois. L’événement, ce sont ses poèmes qu’il m’a envoyés.
En voici un :
Tout va mieux
Aucun stress
Pas de feu
Ni une tristesse
Mais je mens
Tout va mieux
J’attends j’attends
L’ennui m’est insupportable
Mes sentiments sont larme et sang
Tout va mieux
Je me préoccupe et je pense trop
Sans souci je dérive
J’ai les yeux clos
Tout va mieux
J’insuffle un dragon macabre dans ma vie pleine de nuances
Ainsi ma vie
Me susurre à l’oreille
Tu es le créateur de cette absence
Tout va mieux
Je mens je mens
Mais je ne peux plus sortir de cette boucle infernale
Routine banale
Je la vois défiler telle une pellicule frivole
Ça me dit ça me va
Parce que ça serait pire si ce n’était pas comme ça
Je change constamment
Beaucoup et rien sont des compagnons
Comme la vis et le boulon
Le temps m’allonge et me raccourcit
Je me sens grand et tout petit
Inspiration je laisse éclore
Mais sans en laisser un brin briser.
Etienne.
L’autre, ce sont les propos de D. Trump – 78 ans dans quatre mois – à propos de l’OTAN.
Le message* – je traduis très grossièrement par respect de l’unité du fond et de la forme : Je m’en fous complètement, Poutine peut envahir qui il veut.
C’est un résumé sommaire de la lettre qui rend bien compte de l’esprit.
*Message auquel j’ai répondu dans Le Monde :
Le discours de D. Trump est un effet du refus de l’occident d’inviter – après l’implosion soviétique et la disparition du Pacte de Varsovie <> OTAN – la Russie à discuter du « nouvel ordre » mondial. La politique d’invasion de V. Poutine en est un autre.*
Un contributeur a répondu :
Ce n’est pas vrai. La Russie avait des observateurs invités au sein même de l’OTAN après l’effondrement de l’URSS. Il lui a été proposé par l’UE un accord de coopération économique, refusé par poutine. Ce sont les Occidentaux qui ont soutenu le Rouble en perdition dans les années 90. et j’en passe du financement par les USA du déplacement des armes nucléaires d’Ukraine en Russie. Votre petite propagande ne dupe personne.*
Ma réponse :
S’il y a eu une coopération entre l’OTAN et la Russie dès le début des années 90 (cf. le Conseil de coopération nord-atlantique) il n’y a jamais eu de discours politique proposant la suppression de l’organisation en vue d’une nouvelle organisation. C’est de cette position d’hégémonie dont je parle et qui concerne également la relation entre l’Europe et le « Grand sud ».
Vous féliciterez Etienne pour son poème ! Vraiment très beau.
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Merci. Je transmets.
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